Aujourd’hui, le mouvement féministe lutte pour l’élimination de la violence, contre toutes les femmes du monde, et à plusieurs reprises il veut que tout type d’agression dans la rue soit puni : que les cris et regards des hommes soient cause d’emprisonnement. Mais, c’est approximation au problème est-elle correct ? Je ne crois pas.

Même si toute violence doit disparaître (pas seulement cette contre les femmes), considérer qu’un changement de la législation est la solution viable, est incorrecte pour beaucoup des raisons ; pour commencer, en raison de l’impossibilité pratique du gouvernement à surveiller tous les coins de rue de chaque ville. Quelqu’un peut dire que c’est le travail des citoyens, mais le remède fini par être pire que le mal; puisque de cette manière, la population se transforme en policiers, extension du gouvernement, surveillant de ce que l’autre fait mal. À la fin, la coexistence est un exercice forcé et redoutable.

Le mouvement féministe et la société doivent comprendre que le problème n’est seulement à cause de sexe ou des relations sexuelles ; la violence verbale dans les rues est si profonde qu’il nécessite une action plus complexe que le simple emprisonnement des agresseurs. On ne requiert pas un respect lié à la peur de la sanction, mais un respect résultant de la conviction de l’humanité et dignité des personnes qui nous font face. Et cette condition exige un changement culturel et une moralisation de la société, pas des sanctions excessives et illogiques.

Je remercie spécialement à mon ami Jean-Baptiste Paris,

pour son aide à la redaction de ce texte