Lorsqu’on parle de développement socio-économique d’un pays, on se réfère toujours à des initiatives de financements provenant de l’extérieur en vue de réaliser un ou des projets. A savoir un projet de réhabilitation d’une route nationale à plusieurs centaines de kilomètres, la construction d’une école publique, la dotation de produits de premières nécessités aux victimes d’une catastrophe naturelle ou tout simplement un don de dizaines d’ordinateurs pour renforcer les capacités d’un orphelinat. Nous croyons fortement que tous les pays du monde ne sont, en général, toujours ravis d’accueillir de tels supports. Pour les pays en voie de développement, les aides extérieurs sont d’une importance capitale que même des négociations de contreparties sont effectuées à l’arrière des médias afin de bénéficier des financements venant des pays développés ou des organisations internationales. Tout cela est fait dans le but de redonner vie au pays.

Le sport, une filière négligée dans la majorité des pays africains en voie de développement mais très répandue dans les autres pays, pourrait bien être une clé pour redynamiser un pays. La redynamisation d’un pays se traduit par l’ensemble des efforts fournis par les autorités compétentes afin d’ajouter continuellement de la valeur à la vie quotidienne des habitants. Ainsi, nous suggérons de redynamiser un pays en voie de développement à travers le sport. Trois axes d’intervention sont proposés pour cela.

D’abord, il faudrait intégrer le sport comme une matière obligatoire jusqu’à la fin des études universitaires. Nombreux sont les pays qui adoptent déjà un programme d’éducation au niveau secondaire qui inclut l’éducation physique et sportive comme une matière décisive à l’admission d’un élève. Néanmoins, l’idée se termine en classe de terminale et la filière sport ne deviendra plus obligatoire dans les universités. Le sport ne se limite pas à effectuer des exercices physiques ou jouer à un ballon individuellement ou en équipe. En effet, il est principalement la méthode la plus efficace pour le développement personnel d’une personne en augmentant sa confiance en soi. Les bienfaits sur la santé sont des résultats secondaires de la pratique du sport. Si le sport serait adopté dans les universités, le pays aura sûrement des jeunes fraîchement diplômés avec des mentalités correctes pour sauver le pays.

Ensuite, pour redynamiser un pays, ceci devrait augmenter son budget d’investissement alloué au sport en renforçant les infrastructures sportives. L’idée se traduit par  réhabiliter les terrains de sport déjà existants, construire de nouvelles infrastructures dans chaque localité du pays, investir dans les académies de sport en matériels et équipements et surtout de donner accès aux sportifs nationaux des équipements adaptés avec les nouvelles technologies. Investir dans les infrastructures donnera envie aux enfants et jeunes de les utiliser, ainsi de faire du sport et d’exceller même sur le domaine. Nous croyons qu’un jour, le sport deviendra un domaine qui pourrait vraiment assurer la carrière professionnelle d’un sportif de haut niveau dans les pays en voie de développement.

Et enfin, la promotion des échanges internationales pour les sportifs nationaux. Nous pouvons affirmer que les programmes d’échanges, que ce soit en termes d’éducation, de stage, ou juste une simple conversation, ne peuvent être que bénéfique pour les participants. Les nationaux doivent impérativement élargir ses perspectives en communiquant avec des sportifs internationaux. Le pays pourrait programmer des périodes d’échanges régulières avec plusieurs pays afin de renforcer un domaine spécifique. Cela implique également la nécessité de former les nationaux sur les langues étrangères afin de pouvoir communiquer efficacement avec d’autres professionnels étrangers.

Bien sûr, des contraintes pèsent sur les dirigeants des pays qui trouvent vraiment les axes prioritaires pour redonner vie à un pays. Le sport, quant à lui, reste une filière que les autorités ne devraient plus sous-estimer pour le développement d’un pays.