La naissance est le début de la vie en dehors de la mère qui a porté l’être vivant pendant une période définie durant la gestation. Elle concerne que ce soit l’Homme ou l’animal. Cet article abordera surtout la naissance humaine et les différents rites que les Hommes pratiquent pour symboliser la grande valeur de la vie. C’est une esquisse des façons de faire et d’honorer la vie dans quelques pays à travers le monde.

Bien que les rites diffèrent un peu partout, il existe des similitudes qui font que les Hommes appartiennent tous à la même espèce. En effet, pour l’espèce humaine, la grossesse dure généralement neuf mois. Des accouchements prématurés ou retardés pourraient survenir pour des raisons exceptionnelles en rapport avec la mère ou le bébé.

Pour l’humanité, la naissance est considérée comme une bénédiction, exceptée pour les enfants non-voulus (Sujet susceptible que l’on abordera dans un autre article). Peu importe la culture du peuple ou son ethnie, la naissance est synonyme de plénitude et de continuité de la vie. C’est pour cela que chaque pays dans le monde effectue un rite bien particulier pour recevoir le nouveau-né, ainsi que pour exprimer leur reconnaissance et leur joie après la naissance du bébé. Les rites s’accompagnent souvent d’épreuves pour préparer ce dernier à affronter la vie, ceci se passe dans la plupart des cas lors de la venue au monde du nouveau-né.

Les rites avant la naissance peuvent varier d’un pays à un autre. A Madagascar, même si les pratiques varient pour chacune de ces 23 régions, la croyance commune estime que la grossesse vient de la bénédiction des ancêtres. C’est pour cela que certaines femmes Malgaches s’attroupent sur des lieux de cultes et de rites pour demander grâce aux ancêtres avant de concevoir un bébé. Ces lieux que l’on appelle « Doany », là où l’on considère comme l’habitation des esprits des ancêtres. Dès qu’une femme tombe enceinte, on commence à lui attribuer des traitements de faveur et à préserver sa force notamment en la dispensant de lourdes tâches. Mais la femme est aussi contrainte de suivre des prescriptions et interdictions diverses comme ne pas manger gras, ne pas se lever tôt, ou ne pas entrer dans une maison mortuaire durant les enterrements.

En Bolivie, on interdit aux femmes enceinte de tricoter. Une vieille croyance estime que si la femme ignore cette règle, le bébé aura son cordon ombilical autour du cou.

En Inde, il y a un rite qui s’appelle « Goth Barai » et qui varie selon la région et la caste des Indiens. Il s’agit d’une cérémonie qui a lieu après le septième mois de grossesse, en considérant que c’est à cette période que la mère et son futur bébé sont hors de danger. Elle consiste généralement à bénir le fœtus et la femme enceinte avec des prières et des cadeaux.

Dans la plupart des cas, ces rites qui se passent avant l’accouchement sont basés sur de vieilles croyances, et consiste à bénir la femme enceinte et son bébé à venir. Même si certaines de ces croyances ne sont pas prouvées scientifiquement, on continue de les pratiquer, comme une prière ; et ceci prouve la place primordiale de la continuité de la vie et offre une paix spirituelle aux parents par peur des accidents qui peuvent survenir à l’accouchement.

Pour exprimer la gratitude de la famille et pour préparer le nouveau-né à  la vie, il existe aussi des rites que l’on pratique après l’accouchement.

Au Pakistan et dans d’autres pays Musulmans, on pratique « l’Aqiqah » sept jours après la naissance. C’est à ce moment que le bébé reçoit son nom. Les cheveux du nouveau-né sont aussi rasés et pesés pour ensuite donner un poids égal en or ou en argent pour une œuvre de charité.

Au Guatemala et dans certains pays d’Amérique Latine, il y a la « Cuarentena » qui interdit à la jeune mère de quitter la maison pendant quarante jours après l’accouchement. Si elle sortait, elle pourrait attraper froid et son système immunitaire risque de s’affaiblir ; aussi, le premier repas pour la mère qui vient d’accoucher devrait être un bouillon de poule pour qu’elle récupère sa force pour produire un bon lait maternel.

Même si la plupart de ces rites relèvent de la croyance populaire et que leur efficacité reste quelque chose d’abstraite, on peut néanmoins apprécier l’ambiance et la joie de la grande famille réunie autour d’un événement important.

Source: Rites en Bolivie, Inde, Pakistan et Guatemala : https://naturellemaman.com/tour-du-monde-des-coutumes-autour-de-la-naissance/