L’avortement est le fait d’interrompre une grossesse avec ou sans l’aide de médecin ou d’un professionnel de la santé. C’est une pratique dangereuse pour la femme et est considérée comme illégale dans beaucoup de pays. Elle peut même conduire à la mort. Un tel sujet controversé et qui peut coûter la vie à une personne mérite d’être discuté. Au vue de l’importance et de l’ampleur de l’action, une femme enceinte a besoin de beaucoup de soutiens surtout psychologique, et dans les meilleurs cas, le mieux c’est de réussir à l’en dissuader.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, environ 7 millions de femmes dans le monde sont hospitalisées chaque année pour des complications liées à l’avortement, et environ 22.000 femmes meurent chaque année des suites d’avortement non médicalisés (Statistiques datant de 2017). La pratique de l’avortement est due à plusieurs facteurs, mais notamment à cause des facteurs socio-économiques et culturels. Le manque d’éducation est aussi un facteur important et qui peut être à la source d’une grossesse non désirée et pouvant engendrer au recours à l’avortement. Il peut arriver que le couple n’ait aucune connaissance de l’importance de la vie du nouveau-né ainsi qu’aux dommages corporels causés par une intervention non naturelle sur le corps de la femme, ce qui pousse à agir inconsciemment et à pratiquer l’avortement.

Les risques que peuvent encourir la femme qui veut en venir à l’avortement sont nombreux et peuvent mettre leur santé et leur vie en danger. Ces dangers peuvent comprendre une hémorragie à cause des saignements excessifs. Après cela, une infection de l’utérus et des voies génitales peut survenir et peut devenir mortelle s’il n’y a pas de traitement rapide. L’avortement peut aussi entraîner des lésions de l’utérus, qui peuvent causer des douleurs chroniques et une complication des grossesses ultérieures.

A part les effets néfastes dans l’immédiat, la pratique peut également entraîner des complications pour les grossesses futures. Cela peut inclure l’infertilité permanente à une grossesse extra-utérine à cause des lésions subies par l’utérus. Il y a aussi un risque d’accouchement prématuré et un risque accru de fausses couches. A long terme, les femmes peuvent contracter des infections récurrentes de l’utérus et des voies génitales qui pourraient devenir un problème quotidien pour la santé ou pour l’hygiène corporelle de la femme.

L’existence des politiques et lois restrictives contre l’avortement sont avant tout pour protéger la femme et met en valeur la vie du nouveau-né, mais par contre implique aussi la pratique de l’avortement non médicalisé. Le mieux c’est de renforcer les efforts de sensibilisation permettant aux femmes de prendre des décisions réfléchies. Cela peut inclure l’accès à des  des soutiens émotionnels et psychologiques.

La grossesse est un don de la vie et nécessite la préparation du couple. Le soutien psychologique est très important durant la période de la grossesse car elle peut entraîner des changements émotionnels et physiques significatifs chez la femme enceinte, tels que des sautes d’humeur, des nausées, de la fatigue, des insomnies et des inquiétudes diverses. Ces changements peuvent être stressants et peuvent affecter la santé mentale de la femme enceinte, ce qui peut conduire à un geste non mesuré.

En conclusion, l’avortement qu’il soit médicalisé ou pas est une pratique dangereuse qui peut entrainer des complications graves pour la santé et la vie d’une femme. Il est donc crucial que les femmes aient accès un soutien psychologique avant et durant la grossesse, que ce soit venant d’un médecin ou des proches pour dissuader à la pratique de l’avortement, mais aussi d’obtenir une bonne éducation. Aussi, il est toujours à rappeler qu’une femme enceinte porte une autre vie, celle du fœtus, qui est aussi importante que la sienne et qui mérite également de naître et d’avoir une vie.